Mes paupières sont encore lourdes mais les premiers rayons du soleil d’hiver qui lentement inondent ma chambre, m’aident à me réveiller et à me sentir d’excellente humeur. Je prends le temps de m’étirer, d’observer ce qui m’entoure avant de me lever. Ma couette est tellement voluptueuse que je continue de dormir nue malgré les températures extérieures froides. J’apprécie encore plus l’hiver quand il fait bien chaud à l’intérieur et que j’observe les gelées dans le jardin. Petit passage devant le miroir, je m’arrête. Je ne suis pas parfaite mais je me trouve particulièrement séduisante. Une belle et ferme poitrine, de jolies hanches, un ventre encore plat et des fesses rebondies (merci le sport). Je m’observe et je caresse ce corps qui me donne envie. Vite je file à la douche….
J’adore ma salle de bain, elle n’est pas bien grande mais du coup elle chauffe vite et on s’y sent bien. Une fois la porte vitrée fermée, je me précipite sous l’eau chaude qui tombe depuis le plafond. Une petite subtilité que mon charmant plombier a cru bon m’installer, une douche tropicale dans sa salle de bain c’est le grand luxe. J’adore sentir l’eau ruisseler sur mon corps, chaque goutte venir se fondre dans les moindres recoins de mon corps. Les cheveux qui petit à petit se mouillent, ma peau réchauffée centimètre après centimètre.
Je m’appuie maintenant complètement contre l’ardoise froide de la paroi de la douche, ma poitrine m’empêche de m’y coller totalement mais le contraste gelé sur mes tétons est divin. Mes seins sont durs, gonflés, mes règles approchent, sensation parfois douloureuse mais très plaisante quand je m’abandonne au plaisir. D’ailleurs j’en ai très envie là tout de suite… mes mains se font coquines, agacent l’extrémité de mes seins, malaxent, pétrissent jusqu’à me faire émettre quelques gémissements, prémices de mon orgasme.
Car c’est mon intention, me faire jouir sous la douche et profiter de ces quelques instants rien qu’à moi. Je me caresse plus bas, entoure ma taille puis rejoins bien vite mon triangle des Bermudes où je compte bien me perdre. Mes lèvres sont déjà gonflées et l’eau qui tambourine sur mon dos résonne comme une douce flagellation. La buée commence à envahir la pièce, je suis dans un nuage de vapeur quand tout à coup, la porte de la douche s’ouvre brusquement :
-« Tu croyais quand même pas que tu allais faire ça toute seule coquine ! »
La jolie créature qui vient de faire irruption dans mon petit cocon c’est ma copine. Elle revient de son jogging matinal. Elle est somptueuse, un corps de déesse, athlétique comme j’aime. Les cheveux courts, les traits fins, une peau pâle contrastée avec sa chevelure de jais. Ses yeux bleus me transpercent de désir.
-« Tu es déjà de retour je pensais que tu allais courir plus longtemps… »
-« Mais ce n’est pas une raison pour ne pas m’attendre ma belle. Recule toi voir un peu, laisse-moi un peu de place… »
Voilà que je me retrouve contre la paroi froide de la douche côté pile cette fois de tout mon dos, ma chérie remontant mes bras au-dessus de ma tête.
-« Voilà comme je t’aime ma belle, offerte toute à moi, tes seins sont de plus en plus exquis » dit-elle en me mordillant les tétons.
Mon souffle est de nouveau court, je m’étais déjà bien réchauffée et que Gaëlle prenne le relai amplifie de plus belle mon désir. Je ne me lasse pas de me faire baiser par cette fille. Elle a tout, un corps parfait, une tête bien faite et elle me rend complètement dingue. Au lit je n’ai jamais connu aussi bien.
-« Bouge pas et écarte tes cuisses, j’ai une petite faim, ça creuse de courir… »
A peine a-t-elle frôlé mon clitoris avec sa langue que je me tortille déjà. Elle n’a visiblement pas envie de me ménager, ses coups de langue sont appuyés et savamment orientés. Ses doigts rejoignent vite mon intimité déjà gluante de plaisir. Mon bassin et mes fesses claquent contre la paroi de la douche, sa bouche rejoint la mienne. Un baiser sauvage nous réunit, j’en profite pour glisser à mon tour ma main entre ses cuisses musclées. Elle est à point aussi, ma main se ballade ainsi, mes doigts se font indécents. Je me délecte de ce contraste entre nos deux poitrines, la sienne menue, la mienne prenant plus de place. Nos sexes se touchent et se frottent maintenant, nos toisons s’enflamment. Sa bouche m’empêche presque de respirer, ses doigts s’immiscent à nouveau au fond de mon vagin, plus nerveux et plus recourbés. Elle sait que si elle continue de cette façon elle va avoir raison de moi. Je résiste mais il est trop tard je suis prise de spasmes et hurle bientôt au creux de son cou mon plaisir. Elle me regarde dans les yeux et soutient mon regard qui se perd dans la vapeur. Je m’écroule littéralement à ses pieds et suis à bonne hauteur pour glisser ma langue sur son sexe au bord de l’explosion. Sa chatte est bouillante et son parfum est divin, je termine de m’enivrer dans les méandres de son intimité. Je me délecte de la sentir fondre dans ma bouche, elle lâche enfin prise et s’abandonne à ma bouche avec la douce musique se ses cris. J’ai eu raison d’elle !
Nous finissons notre douche enlacées, se savonnant l’une l’autre encore sous l’ivresse de nos caresses.
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