Julie

Un jour notre amitié bascula.  Je n’aurais jamais pu imaginer qu’elle puisse un jour avoir envie de moi. Mais il fallu ce voyage dans les îles et cette fameuse nuit à regarder les étoiles ensemble sur la plage …

Nous étions amies depuis dix ans, toujours à partir en vacances toutes les deux, à faire les quatre cents coups. Je l’avais vue des millions de fois nue, elle aussi, on buvait, on vomissait ensemble, nous n’avions aucun secret l’une pour l’autre, enfin c’est ce que je croyais.

C’est vrai que Julie ne sortait jamais avec personne, elle me disait toujours que les mecs étaient inintéressants et qu’elle cherchait celui qui la ferait vibrer, celui avec qui elle aurait envie de tout partager. Moi, au contraire, je collectionnais les hommes ils étaient ma distraction favorite. Mais je ne m’attachais pas, Julie arrivait toujours à me convaincre qu’ils n’étaient pas assez bien pour moi ou qu’ils m’avaient trompée. Je comprenais pourquoi aujourd’hui. Elle ne  montrait ni  n’essayait jamais rien  jusqu’à cette nuit au Carbet, sur cette magnifique plage de sable noire où nous avions bronzé toute la journée. La foule s’était dispersée petit à petit et la nuit nous avait rattrapées. Même lorsqu’il faisait noir en Martinique, la température baissait très peu et l’on pouvait profiter de cette douceur tropicale. Le sable noir était encore chaud, il avait emmagasiné tellement de chaleur toute la journée, qu’il était encore fort agréable d’y rester allongé. L’une à côté de l’autre, nous observions les étoiles, sans nous dire mot.

Chacune, nous laissions vagabonder notre esprit dans une totale liberté. La lune éclairait légèrement nos corps si proches l’un de l’autre. Sa main prenait la mienne, nous étions tellement heureuses d’être à nouveau réunies dans ce petit coin de paradis.

Julie commença alors un ballet avec ses doigts qui me surprit puis qui me berça bien vite, une sorte de massage- caresse de mon avant-bras, puis elle se pencha sur le côté dans ma direction et ballada sa main sur ma peau encore tiède. Je fermai les yeux et me délectai de ses attouchements relaxants.

Elle évita ma poitrine mais je sentis  sa main de plus en plus appuyée  chercher à me faire soupirer. Même si je commençai à remarquer que quelque chose était  différent par rapport à notre relation habituelle, je ne bougeas pas et me laissa totalement aller. Et c’est au moment où ses lèvres se posèrent sur les miennes que tout bascula.

J’eu d’abord un moment de recul, je commençai à lui dire quelque chose, elle me dit tais- toi s’il te plaît et appuya sa bouche encore plus fort contre la mienne.

C’est bizarre mais quelque part je savais qu’un jour ça arriverait. J’avais plutôt imaginé que nous finirions par nous partager un homme plutôt que de nous retrouver ainsi seules sur cette plage.

Julie était très excitée , moi ce n’était pas ma première fois avec une femme et j’appréciais déjà cette douceur. Je me disais que nous allions juste partager un moment d’intimité, (histoire de me rassurer et de ne pas me priver). Je lui rendai maintenant ses baisers et elle s’allongea complètement sur moi, elle intercala sa jambe entre les miennes et la frotta contre mon sexe. Dieu qu’elle s’y prenait bien, le seul tissu de mon maillot de bain qui séparait sa cuisse de mon intimité devenait obsolète et trempé. Ma Julie se transformait, je ne l’avais jamais vue ainsi, toute la fougue et l’envie qu’elle avait dû retenir depuis toutes ses années étaient maintenant libérées. Un ouragan dévastateur de mon corps. Ses cheveux longs fouettaient ma peau nue, elle malaxa mes seins, les lécha les pinça très forts jusqu’à que je gémisse. Elle balada sa langue sur ma peau encore salée, pas une parcelle de moi ne lui échappa. Personne ne m’avait baisée comme ça depuis de nombreuses années. Je ne me lassai pas de redécouvrir cette fille qui d’ordinaire si discrète, défiait mon corps. Elle me maintint  les hanches et fit glisser mon bas de maillot qui finit dans le sable.

Mon mont de Vénus la défia, elle s’arrêta net pour observer ma petite toison dorée, comme si elle réfléchissait par quoi commencer. Elle s’amusa d’abord à caresser mes quelques poils, à me masser lentement le pubis, puis approcha son visage. Elle me humait, me renifla tel un animal, elle s’imprégna de moi lentement. Ce n’est que quelques minutes après qu’elle décida de me déguster. Mon coquillage encore iodé, était écarté, lapé, ausculté. Pas un centimètre de ma chatte ne resta inexploré. Précise, efficace, lorsqu’elle s’empara de mon clitoris je regrettai de ne pas lui avoir permis plus tôt de m’explorer. Ce fut tout simplement divin, parfait, un mélange de douceur et de force en même temps, elle me fit chavirer au point de commencer à gesticuler dans tous les sens. Pour éviter d’avoir du sable partout, elle me maîtrisa tant bien que mal et s’aida de son propre poids pour maintenir mes cuisses écartées et enfoncer ses doigts au plus profond de moi. Julie devint garce et voulu me faire hurler. L’orgasme  proche, j’inondai la serviette de plage ce qui lui permit d’aller encore plus loin en moi. Elle m’empêcha d’alerter tout le voisinage en étouffant mes cris avec sa bouche lorsque la jouissance m’emporta.

Julie me caressa le visage, mordilla mes lèvres et recoiffa mes cheveux quand je l’entendis me dire tout bas : JE T’AIME !

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