La situation m’échappe. Je me retrouve au milieu d’une orgie aquatique. Claire savoure sa surprise, elle me regarde avec des yeux doux et impatients. A plusieurs reprises nous avions discuté des soirées privées qu’elle organisait à Paris sans que je n’y participe jusque là.
Et voilà qu’aujourd’hui je suis le centre de l’attention, sans savoir ce que me réservent les prochaines heures. Au creux de mon ventre, un mélange de profonde excitation et de peur de l’inconnu. Paul et Solange me regardent avec envie. Carole et Julie se caressent tout doucement. J’ai besoin de Claire, je veux qu’elle me guide, qu’elle me rassure. Sans même le lui signifier elle voit dans mes yeux mon signal de détresse. Elle nage à ma rencontre, me prends dans ses bras, m’embrasse, me caresse les cheveux. Je me laisse complètement aller. L’eau me porte, Claire est derrière moi. Ses baisers dans mon cou m’électrisent. Des frissons parcourent l’ensemble de mon corps, mes tétons durcissent. Carole est la première à s’approcher. Très respectueuse, elle caresse tendrement mon ventre magnifiant ma taille fine entre ses mains. Nos jambes se frôlent et entament une danse érotique. Malgré mon immersion dans l’eau, je sens la chaleur de ma cyprine engluer mon sexe libre. Mes orifices en offrande ce soir se détendent et s’ouvrent, prêts à accueillir mes hôtes. Julie nous rejoint, plonge sous l’eau et commence à agacer mon clitoris de sa langue. Ma vulve toute entière se gonfle, je sens comme un coeur qui bat dans mon intimité. Joies de la symétrie, caresses multiples, je me délecte de ce parcours initiatique. Mon corps savoure le double jeu de mes sirènes. Je me laisse portée par Claire qui m’offre à ses deux femmes assoiffées de mes délices. Je suis tour à tour mordillée, tétée, sucée, caressée, pénétrée et embrassée. Jamais je n’ai été le centre d’autant de gourmandises. Mon corps est incandescent de ces préliminaires aquatiques et de ce ballet érotique très féminin.
Nos envies devenant plus pénétrantes, nous sortons toutes de l’eau pour nous rejoindre sur un immense lit de plage qui jouxte la piscine. Solange et Paul ne sont pas encore entrés dans la danse mais semblent avoir plus que savouré le spectacle. Tous semblent communiquer par signes, ou, dans un état second, je ne perçois plus leurs paroles. L’alcool aidant, j’ai lâché prise et je me laisse complètement guider par tous ces corps en mouvement autour de moi.
Claire s’est emparée de ma chatte et la lape goulument. Une expertise sans égal. Solange, gobe la queue de Paul qui baise littéralement sa bouche. Quand à Julie et Carole, toujours inséparables, elles s’excitent mutuellement avec mon corps. Je suis l’objet de toutes leurs convoitises. Elles se servent de moi, pénètrent ma bouche avec leurs langues et s’embrassent. Elles frottent leurs sexes humides sur mes bras, mes seins, mon ventre. La température monte de plus en plus et l’intensité sexuelle est à son paroxysme. Comme une impression d’être à la fois actrice et spectatrice d’un porno lesbien. Impudiques, elles affichent leurs orifices béants, coulants, me présentant chacune leur sexe à humer et à soulager de ma langue. Au coeur de son intimité, je déguste les lèvres roses et gonflées de Carole. Comme une sensation de me délecter d’une pêche juteuse et mûre à souhait. Sa saveur est à la fois douce et épicée. Quand au sexe de Julie, ses quelques poils blonds sur le pubis la rende féline et attirante. Son sexe plus allongé, ses grandes lèvres plus fines, me donnent envie de la posséder par tous ces trous. Quand elle me présente son cul, je ne peux résister de le lécher. Son oeillet se dilate sous mes coups de langue, présageant une folle envie de sodomie. Je suis en feu et supplie Claire de me prendre. Je me sens béante , creuse, avec un appétit grandissant pour une pénétration profonde et salvatrice. Mon bassin se cambre, mon buste se tortille. Jamais je n’ai ressenti un tel besoin d’être prise et comblée.
Paul s’approche de moi, son gland rouge recouvert de latex est prêt à exploser. Malgré ma préférence pour les femmes, mon niveau d’excitation est tel que mes yeux implorent ce chibre de m’investir. Frustrée, c’est le sexe de Julie qu’il prend sauvagement à quelques centimètres de moi. Solange s’amuse de ma déception, s’approche et me glisse à l’oreille que je vais moi aussi être prise et jouir comme jamais. Elle m’apporte un cadeau, un objet que je ne vois pas mais qui vient de rentrer en contact avec mes chairs. Un objet doux, et dur à la fois, lisse mais structuré par endroits, probablement sculpté aussi. Je ne saurais en deviner le matériau. Peut-être du bois, oui, du bois, cette chaleur que je lui communique, qu’il me restitue…
Elle caresse mes petites lèvres et les écartent avec l’objet pour encore plus de plaisir. Je me tortille, m’essouffle, je veux gober cet invité inespéré. Vite ! Qu’il me remplisse et me possède. Claire se déplace, me pénètre alors avec ses doigts. Un, puis deux et enfin trois qui me font gémir et me cambrer encore plus. Ses doigts agiles et fureteurs, s’aventurent dans les méandres de mon vagin en torsion, palpent, glissent, appuient et dilatent mes parois brûlantes et humides. Je me liquéfie, ma grotte dégorge. Quand à mon clitoris, maintenant complètement visible et turgescent , il ne cesse d’enfler. Claire retire sa main pour laisser place au gode en bois sculpté. Solange, excitée ne me ménage pas et ses vas et viens s’accompagnent de clapotis humides. Ma chatte s’ouvre et engloutit dans ses profondeurs le jouet tant attendu. Mon corps s’arc-boute, mes mains s’enfouissent dans les coussins, à la recherche d’un ancrage. Julie et Carole maintiennent mes chevilles, Claire, maintenant en quinconce sur moi, continue de lécher mon clitoris et m’offre sa chatte dégoulinante à déguster.
Au bord de l’extase, je sens une cuisante douleur qui s’accompagne très vite de plaisir. Paul vient de me prendre le cul et le ramone vivement. Je suis prise de toute part. Tous mes trous sont remplis et malmenés. C’est au moment où je sens Claire terrassée par l’orgasme que je me délivre à mon tour de cette tension sexuelle qui me maintient en transe depuis quelques heures. Tout mon corps se fige, ravagé par les spasmes, recouvert des délicieux sucs de mes partenaires initiateurs. Nos peaux nues entremêlées reposent au clair de lune, ponctuées de dernières caresses et baisers. Je mets un certain temps à revenir vraiment à moi. Mes chairs sont par endroit douloureuses, rougies, un vrai champ de bataille. Je me sens ailleurs, tellement heureuse de cette démonstration de désir à mon égard. Un peu gênée aussi, d’avoir été au centre de toutes ces attentions au détriment peut-être, du plaisir de certains de mes partenaires. Encore un peu vaseuse, je me lève pour prendre une douche chaude sous l’oeil satisfait de nos hôtes. Mon corps semble plus beau, je me sens encore plus femme que lors de mon premier rapport sexuel. C’est étrange…. Julie s’approche pour m’apporter un peignoir. Nos regards se croisent, mais ce n’est plus la même chose, une certaine complicité est née entre nous. Elle m’embrasse à pleine bouche et me glisse :
– Tu as été parfaite, si belle quand tu as du plaisir !
Je crois que je redeviens alors la fille un peu timide, ….un peu gênée !
Claire en arrière plan, toujours en mode observatrice semble fière de moi. C’est Paul avec toute sa délicatesse masculine qui vient couper notre extase féminico-romantique en s’adressant à Claire :
– Je crois que tu as choisi le bon cheval, assurément, tu iras loin avec elle. De la jeunesse prometteuse !
Tout le monde sourit alors de cette franchise un peu brute et indélicate. Il est tard, chacun regagne sa chambre. Je n’ai même pas la joie de rejoindre Claire dans la sienne. Pourtant ce soir, j’aurais aimé finir la nuit dans ses bras. Me lover en cuillère tout contre elle.
Peut être demain me le permettra t elle ?
Je me sens tout à coup très seule dans cette chambre. La sensation nouvelle d’avoir reçu toutes ces caresses et ces mains sur moi fut vraiment divine. Une véritable découverte et déjà l’envie de recommencer, de me mêler, moi aussi à ces jeux saphiques. C’est presque nostalgique que je me couche dans les draps frais de mon lit. Les yeux fermés, certains moments de la soirée me reviennent et réveillent à nouveau l’envie. J’ai peine à trouver le sommeil, Claire me manque, c’est la première fois que je ressens un tel besoin de ses baisers, de son amour, tout simplement.
Les yeux mi clos, j’imagine sa main dans mes cheveux, son souffle rassurant dans mon cou. Nos respirations ne font plus qu’un, j’entends son coeur battre au rythme du mien. Je m’étais pourtant interdit d’aimer, ravagée par mes chagrins d’amour passés. Dans un demi sommeil je crois alors percevoir la porte s’ouvrir.
Elle est là, dans l’entrebâillement de la porte. Je ne vois que son ombre mais j’ai la certitude que c’est elle. Son parfum d’homme me perturbe déjà les narines. Mes sens sont à nouveau en éveil. Sa seule présence suffit à mettre le feu aux poudres et ceci malgré le feu d’artifice d’il y a quelques heures.
Nue sous le coton fin qui me recouvre, mes seins se tendent et mes tétons durcissent. Cette femme a un pouvoir inéluctable sur moi, elle me donne le tournis, m’enivre avant même de me toucher. Elle s’approche , mon corps tremble, je redeviens la petite fille intimidée qui baisse la tête et qui n’ose affronter son regard. Ni elle, ni moi ne parlons dans cette semi obscurité, nos ombres se rapprochent. Elle s’agenouille sur le lit, saisit de ses deux mains mon visage, en caresse les contours et pose sa bouche sur la mienne. Je ne réagis pas immédiatement, mais la laisse déguster mes lèvres lentement, les mordillant un peu. C’est lorsque sa langue prends possession de ma bouche que je m’enflamme alors. Plus elle m’en donne, plus je suis généreuse. C’est l’escalade du désir. Je mouille mon lit d’envie qu’elle me prenne, me fasse l’amour intensément. Je glisse de son cou vers son décolleté, tête ses seins me délectant de leur opulence, nourricière de mon plaisir. Comblée à leur contact, rassurée, j’ondule contre son corps pour appeler encore plus de caresses comme un chaton qui miaule. Je me sens chatte, féline, femme en chaleur réclamant son compte de sexe. Impudique, je récolte avec ma main le résultat de mon excitation et lui donne un à un mes doigts à lécher. Ses prunelles s’enflamment à leur tour, je sens son excitation monter. Elle me retourne, me plaque sur ses genoux la croupe en l’air. Elle observe ce joli petit cul qu’elle adore et sa main ferme s’abat alors sur mon fessier. La première fois qu’elle échauffe ainsi ma peau à cet endroit.
– Tu es une vilaine fille qui n’a pas été très sage ce soir. Tu as montré que tu étais une petite trainée avide de sexe, je vais donc te punir !
Jamais elle ne m’avait tenu de tels propos. Ces quelques mots m’amènent à température , prête à recevoir sa punition lubrique. Retournée à nouveau, je n’ai pas le temps de recouvrer ma respiration qu’elle m’a déjà pénétrée avec ses doigts puissants. Tellement mouillée, qu’elle n’a aucun mal à s’introduire dans mon puit d’amour. Je suis en transe, surexcitée, avec l’envie de la défier, de l’encourager à me baiser avec force et détermination. J’ai le diable au corps et elle en est la seule responsable. Elle maintient mes cuisses bien écartées et aspire mon clitoris tout en continuant ses vas et viens dirigés vers la partie tant convoitée de ma grotte. Mon corps a conservé la mémoire du plaisir et il ne me faut que quelques minutes avant de jouir et de gémir encore et encore. Tous mes membres tremblent mais elle continue à me stimuler, me poussant à bout. Tel un animal sauvage que l’on tente de maîtriser, je me débat jusqu’à ce qu’elle finisse par me lâcher, pour poser sa chatte sur ma bouche et me faire taire. Encore haletante, j’active ma langue et contourne savamment son bouton de plaisir prêt à la faire exploser. Je lui malaxe les seins, la regarde intensément et me désaltère de sa cyprine chaude et abondante qui m’inonde le bas du visage. Elle geint, vacille, se frotte sur mon menton et jouis en criant, ce qui ne lui ressemble habituellement pas. L’une à côté de l’autre, nous calmons nos respirations, observant le plafond. Nos mains se joignent, mes larmes coulent. Nos corps se rapprochent, s’apaisent. Ses caresses m’endorment. La nuit m’appelle.
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