L’été de tous les délices épisode 1

Depuis notre rencontre ma vie de femme a changé. Je me sens plus désirable, plus belle, plus sexy aussi. Elle m’admire sans cesse, au point d’en être gênée parfois. C’est vraiment nouveau que l’on m’aime comme ça, au point de ne pas toujours savoir comment réagir ! Je me réveille à ses côtés, elle me sourit, me caresse les cheveux. Elle me donne de l’énergie, me motive à affronter mes difficiles et longues journées de travail. Tout ce qui me manquait ces dernières années… Elle me surprend aussi, me gâte et surtout elle sait me donner du plaisir. J’ai redécouvert le sexe avec elle. Je croyais tout savoir de l’amour, avoir exploré et découvert toutes les sensations possibles… Pourtant des hommes j’en ai eu, de nombreux…

Ce soir on se retrouve dans sa maison de vacances, elle vient me chercher à la gare d’Aix-en-Provence. Ma semaine parisienne a été stressante et épuisante. Chaque jour me rapprochant d’elle, m’aidait à tenir. Rien que de l’imaginer aujourd’hui, sur le quai de la gare me donne des frissons.
Je la vois, elle est là, je profite de ces quelques instants où je suis encore invisible pour sonder son visage. Elle a l’air préoccupé, songeuse. Elle porte un pantalon léger et une chemise d’homme. Elle a ses lunettes dans les cheveux, ses converses aux pieds. Je descends, elle ne me voit pas immédiatement puis sourit quand elle croise enfin mon visage. Elle s’empresse de venir m’aider. Je suis toujours chargée, une valise pleine « d’au cas où » comme on dit !
– « Tu es magnifique, cette petite robe légère te va à ravir. »
Tout était calculé, j’avais passé cette robe avant de partir sachant que ça la ferait craquer.
Elle est venue me chercher avec sa décapotable, c’est la première fois que je monte en voiture avec elle. Nous roulons depuis quelques minutes et je suis inquiète. Son visage est fermé, elle ne me parle quasiment pas. Sa main crispée sur le levier de vitesse, l’autre sur le volant.
Ah ! Ses mains… j’en suis folle, rien que de les regarder je les imagine sur mon corps. Ses doigts agiles me caressent déjà, me pénètrent. Tout en elle m’excite. Ses attitudes, ses paroles, ses tenues. J’essaie de cacher mon émoi, mes envies car elle ne me semble absolument pas réceptive. Nous arrivons. C’est aussi la première fois qu’elle m’invite dans sa résidence provençale. Habituellement nous nous retrouvons dans son appartement parisien. C’est magique ! Je suis sous le charme, j’ai l’impression d’être dans un rêve. Devant moi s’étend la grande piscine bordée de grosses pierres et de cyprès touchant les cieux.

-« La maison a été rénovée l’an dernier » me dit-elle.

Des vieilles pierres, des volets vert d’eau, l’odeur de la lavande partout autour de moi.

« Tu es ici chez toi, Viens je vais te montrer ta chambre me dit-elle.

Quoi ? Ma chambre ? Mais depuis quand je ne dors plus avec elle ? Je ne pose pourtant pas de questions, je lui laisse me faire découvrir les lieux. Tout est parfait, la déco, l’ambiance qui se dégage de l’endroit. Sauf peut-être son attitude détachée que je ne comprends toujours pas. Le pire c’est que ça m’excite ! Son indifférence fait croître en moi des flammes qui me rendent incandescente, brûlante de désir. Pour l’instant, je maîtrise, mais j’ai très peur de l’explosion. Mes affaires déposées, je redescends au rez-de-chaussée et retourne dans le jardin. Je découvre un carré potager avec des herbes aromatiques et quelques légumes en croissance. Elle est sur la terrasse et prépare la table.

– « Je peux t’aider ? »
– « Non je m’occupe de tout, détends toi. »

Tu parles, c’est plutôt elle qui devrait se détendre. Je n’ai toujours pas eu droit à un baiser ni quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Je décide de passer à l’action :

Devant elle, je retire ma robe et je la laisse tomber à terre. Mes sous-vêtements prennent le même chemin. Je la fixe alors dans les yeux quelques secondes, me retourne et me dirige lentement vers la piscine lui laissant le soin d’admirer mes formes. J’accentue volontairement mon déhanché puis je plonge. L’eau est parfaite, le feu en moi avait vraiment besoin de s’apaiser. La tête sous l’eau, mon cœur palpite de l’avoir provoquée. Je la connais très bien et je sais qu’elle va le vivre comme ça. Je fais quelques longueurs, j’adore cette sensation que provoque l’eau sur mon corps nu. Je déteste les maillots de bain même si par la force des choses je suis bien obligée d’en porter parfois. Elle n’est plus sur la terrasse et la lumière dans la cuisine m’indique qu’elle nous prépare probablement quelque chose à manger. J’oublie donc tout de suite l’idée qu’elle me rejoigne. Je m’approche du bord et des jets massants qui projettent l’eau avec une très grande pression. Mon dos toujours douloureux après une semaine de travail, apprécie cette relaxation profonde. Mes lombaires relâchés je me tourne et me surprends à être à la parfaite hauteur pour un tout autre type de détente. Les jets frôlent et massent mes lèvres en toute liberté. Des petits mouvements de bassin viennent accompagner ma danse aquatique pour encore plus de plaisir. Je ne m’étais jamais imaginé que les buses de la piscine pouvaient avoir ce genre d’effet sur moi. Je me rapproche pour encore plus de puissance, me colle presque à l’orifice de sortie de l’eau et vise mon bouton de plaisir. C’est exquis et cela répond parfaitement à ma frustration du moment. Je repose ma tête sur les margelles, ma respiration s’accélère, je serre très fort mon périnée, agite mes fesses et ma jouissance arrive, puissante, libératrice. Je gémis sans me soucier de ce qui m’entoure, à la belle étoile, simplement dans le halo de lumière émis par le spot du bassin. Je ne m’aperçois pas qu’elle m’observe par la fenêtre de la cuisine. L’excitation retombée, je fais encore quelques longueurs puis je m’extirpe de l’eau. Une serviette m’attend sur une des chaises de la terrasse, je m’enroule dedans, la douceur de la journée ayant laissé place à la fraîcheur de la soirée. Je me sèche les cheveux, m’éponge le corps et rentre à l’intérieur de la bâtisse. Elle est là, elle me tourne le dos. L’odeur est exquise, mes papilles sont en éveil. Elle remue doucement ce qu’elle mitonne sans avoir ressenti ma présence. Je m’approche sans vouloir la surprendre et lui demande ce qu’elle nous prépare à manger. Elle me tend alors une cuillère, souffle un peu et me demande d’ouvrir la bouche. C’est délicieux, je me mords les lèvres en la regardant, pourlèche les coins de ma bouche avant de laisser malencontreusement tomber ma serviette sur les tomettes au sol. Son sang ne fait qu’un tour, sa main éteint le gaz sous la casserole. Elle se tourne rapidement, range quelques objets laissés sur la table, se rapproche de moi, me soulève par la taille et m’assois sur le plan dur. Elle se jette alors littéralement sur moi. Elle saisit mon visage dans ses mains et pose ses lèvres sur les miennes avec une force inouïe. S’en suit des jeux de langues savoureux, tantôt pénétrants tantôt caressants. Ma bouche gonfle rougie par tant de stimulations. J’halète, heureuse d’avoir retrouvé la fougue de Claire qui m’avait tellement manquée. Je deviens en l’espace d’une minute son apéro, son dîner et son dessert. Elle me déguste, me lèche, me savoure tel un met délicieux. Repue de ma bouche, elle caresse ma peau avec ses mains. Enfin, je retrouve cette divine sensation. Mes seins pointent, mon sexe salit déjà le bois de la table. Je veux qu’elle me prenne, qu’elle me baise, j’attends ça depuis la dernière fois qu’elle l’a fait. La semaine a été longue, l’attente aussi. Malgré ma petite séance de masturbation dans l’eau, mon corps l’appelle, la supplie. Elle joue avec mes petits seins en poire qui contrastent avec sa poitrine généreuse. Elle les agace de sa langue, les mordille avec ses dents. Moi je m’agrippe au meuble, j’écarte les cuisses, obscène, offerte, en attente de plaisir. Elle m’allonge alors passe ses mains sur mes genoux pour ainsi maîtriser l’écartement de mon sexe. Elle a de la force et ainsi maintenue je ne peux plus m’extirper de ses griffes. Elle colle alors sa bouche sur ma chatte gluante, visqueuse de ma sève d’amour. C’est dans ces moments-là que je perds la tête. Voir cette femme entre mes cuisses, se nourrissant de ce que mon corps sécrète m’excite au plus haut point. Savoir qu’elle aime ça, encore plus. Son visage est couvert du liquide odorant que je produis grâce à ses caresses expertes. Je brûle sous sa langue, me cambre, gesticule. Elle a de la peine à me maintenir. C’est la pénétration surprise de ses doigts dans les profondeurs de mon vagin qui finit par m’immobiliser. Pour reprendre de plus belle, accompagnée de ses mains et du balancement de mon bassin. Je m’ouvre et me referme, j’aspire et recrache ses doigts. Je me laisse envahir. Ses mains se font alors plus aventureuses, m’ouvrant le cul, pressant mon clitoris. Je suis remplie par son amour de mon corps. Elle me baise comme j’aime, enfin je te retrouve Claire ! Mes cris résonnent sur cette petite colline de Provence. Personne aux alentours, je suis libre tellement heureuse d’être là avec elle.

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